L'éco-anxiete touche 4,2 millions de français donc inévitablement les collaborateurs dans l'entreprise. L'Ademe vient de publier son étude sur le sujet. Cela ne concerne pas spécialement les militants écologiques, mais la tranche d'âge 20 a 30 ans est plus exposée que les anciens, ainsi que les urbains.
L'étude a pu mesurer que 46% des français présentent un intérêt certain pour l’environnement et le souci de (la préservation de) l’environnement est susceptible de participer à la définition de leur identité. L'évaluation de l'éco-anxiété a permis de constituer plusieurs personae comme le présente le tableau ci-dessous.
L’éco-anxiété, n’est a priori pas une maladie mentale, mais l’état d’éco-anxiété est susceptible de mener à des troubles psychologiques sévères lorsqu’elle s’intensifie et/ou se chronicise. Ainsi, l’éco-anxiété impacte la santé mentale des individus en suivant un continuum, comme présenté sur ce schéma : du bien-être (ou santé mentale positive) à la psychopathologie, en passant par la détresse psychologique, communément appelée mal-être.
Agir à son échelle et s'attacher à faire sa part sont des leviers pour réduire ce stress.
Encourager la prise d'initiative au sein des entreprises, soutenir les collectifs dans leur démarche ou créer des terrains d'engagement permet de réduire l'éco-anxiété et favoriser le bien-être des salariés.
Le rapport met en avant l'impact de l'éco-anxiété sur la santé mentale des citoyens. Un sujet surlequel il faut sensibiliser les les acteurs de Prévention des risques et santé au travail
En développant Gr33t sur le pilier environnemental et qualité de vie au travail, je n'avais jusqu'alors pas fait cette jonction. Stopper les gaspillages numériques et adopter un usage raisonné au quotidien est notre petite contribution. C'est aussi la raison pour laquelle nous mesurons notre impact au nombre de collaborateurs maîtrisant ses émissions liées à ses pratiques de travail. C'est un indicateur de transformation culturelle.
L'étude est en libre accès sur le site de l'Ademe :