L’éco-anxiété, quel impact pour les entreprises ?
Panorama de l’éco-anxiété
L'éco-anxiété touche 4,2 millions de français donc inévitablement les collaborateurs dans l'entreprise. L'Ademe a publié le 15 avril dernier son étude sur le sujet. Ce n’est pas un trouble touchant plus particulièrement les militants écologiques et cela concerne toutes les catégories sociodémographiques. Cependant la tranche d'âge 20 à 30 ans et les urbains sont plus exposés.
L'étude a pu mesurer que 46% des français présentent un intérêt certain pour l’environnement et le souci de (la préservation de) l’environnement est susceptible de participer à la définition de leur identité. L'évaluation de l'éco-anxiété a permis de constituer plusieurs personae comme le présente le tableau ci-dessous.
L’éco-anxiété, n’est a priori pas une maladie mentale, mais l’état d’éco-anxiété est susceptible de mener à des troubles psychologiques sévères lorsqu’elle s’intensifie et/ou se chronicise. Ainsi, l’éco-anxiété impacte la santé mentale des individus en suivant un continuum, comme présenté sur ce schéma : du bien-être (ou santé mentale positive) à la psychopathologie, en passant par la détresse psychologique, communément appelée mal-être.
Agir à son échelle et s'attacher à faire sa part réduisent l’anxiété.
Encourager la prise d'initiative au sein des entreprises, soutenir les collectifs dans leur démarche ou créer des terrains d'engagement permet de réduire l'éco-anxiété et favoriser le bien-être des salariés.
Ni l’entreprise, ni l’individu n’ont d’impact seuls sur le changement climatique. Pour autant, faire de son mieux pour contribuer à la baisse des émissions CO2 est le début de la solution qui est, par nature, collective. Augmenter le niveau de conscience environnementale au sein de l’entreprise permet de mobiliser l’intelligence collective et facilite l’acceptation des changements inhérents à la décarbonation.
La décarbonation à l’échelle des organisations (quelque soit leur taille) est avant-tout un sujet de responsabilité sociétale. Plus que le carbone émit, ce sont les décisions et les investissements pris aujourd’hui au regard de l’impact environnemental qui comptent. L’entreprise doit être agissante et ses collaborateurs acteurs à leur niveau de démarches de progrès. C’est le meilleur moyen de réduire l’éco-anxiété et d’avancer vers une solution globale.